D’abord, le marché parisien a absorbé positivement l’effet du COVID par rapport aux autres marchés européens. Pour rappel, Paris intra-muros et certains sous marchés périphériques n’ont pas observé de baisse de valeurs en moyenne par rapport aux autres quartiers centraux des villes en Europe.
Sur le marché de l’investissement, Paris intra-muros s’est imposé comme une destination ‘fly to quality’.
En premier lieu, le graphique du haut représente le score de liquidité qui permet de juger de l’attrait d’un marché. Ainsi, on note que Paris reste au-dessus des autres villes européennes.
Sur le graphique du bas, on visualise l’appétit des grands investisseurs mondiaux selon les villes et les secteurs. Par conséquent, le marché de bureaux parisien est en tête des classements. Cet appétit est lié aux anticipations positives des investisseurs. Fortement concentré, le marché parisien favorise un meilleur environnement de la productivité, des externalités positives et une minimisation des transports dans un environnement de télétravail avec en moyenne 2 jours par semaine.
Depuis septembre dernier, l’effet télétravail a été absorbé par le marché parisien. Sur la partie locative, les loyers ont progressé de 5%. En moyenne, les entreprises font un arbitrage, ainsi il y a eu une diminution de 20% des surfaces mais avec une volonté de se relocaliser dans Paris intra-muros, même à un prix au m2 plus élevé que le prix au m2 payé précédemment.