Actuellement, le marché immobilier se caractérise par de faibles transactions dans un contexte de remontée des taux. Les marchés des bureaux et de la logistique ont signalé une remontée des taux de capitalisation. En moyenne on est à 25 points de base à Paris, 50 et 100 pts de base à Londres. L’Allemagne a une certaine inertie, mais son taux a augmenté depuis juin de 25 à 50 pts de base. Le marché allemand a décalé plus rapidement que le marché parisien. C’est la première fois que l’on voit ce décalage. Cela provient probablement du choc de la crise énergétique et l’anticipation de ces effets sur le marché des bureaux.
Le tableau montre également le calcul des primes de risque par grands pays de la zone €. La comparaison par répartition géographique permet de comparer les primes de risques entre pays. Mais également de signaler que pour une diversification géographique et sectorielle : bureaux, logistique, commerce et hôtellerie : ces 4 marchés sont suffisamment liquides, profonds et complémentaires. Ainsi, la diversification immobilière permettra de gérer le risque.
En octobre, la prime de risque oscille autour de sa moyenne de long terme pour la France et l’Allemagne et en deçà pour l’Espagne et l’Italie. La dernière ligne du tableau montre la part très élevée d’inflation dans la prime de risque pour les 4 pays. Cela signifie que la prime de risque pour l’immobilier prime bureaux s’est fragilisée au cours du temps.
ll y aura des impacts de l’inflation et des taux sur l’immobilier et les SCPI de rendement. Toutefois, l’indexation sera difficile en raison de congés de locataires. Il s’agit du scénario le moins bon, caractérisé par l’orage sur le tableau. Dans le scénario 2, les locataires ne pourraient pas encaisser une indexation à hauteur de l’inflation (nuage). On le voit dans certains pays avec une inflation à deux chiffres. Dans ce cas, il y a une négociation car le locataire ne peut pas subir une hausse de 12% mais il est capable par exemple de passer à 6%. A contrario, l’indexation peut jouer pleinement si les locataires sont capables d’encaisser cette indexation.
En générale, les entreprises en situation de monopole ou sans être impacté par la récession, résiliente en dépit d’une érosion de leur marge peuvent impacter l’inflation. Il s’agit du soleil sur le tableau.
Par conséquent, la probabilité que les locataires (bureaux) donnent congés dans un marché périphérique est plus élevée que dans un marché de centre-ville. Ces entreprises de type “growth” sont très portées sur la croissance en vertu de leur activité et leur productivité. Elles peuvent payer un loyer élevé en centre-ville. La crise sanitaire a d’ailleurs renforcé la polarisation de la demande ou la productivité est 20% à 50% supérieure à la moyenne nationale.
Ainsi, derrière la notion de part d’inflation dans la prime de risque se concentre une stratégie de diversification permettant de sécuriser les loyers, les cash flows dans le portefeuille et la distribution des revenus. Chez SCPI-Hub, nous proposons des allocations diversifiées aussi bien sur le plan géographique que sectoriel. De plus, les clients peuvent mettre en place des versements réguliers (mensuels, trimestriels, etc…) afin de gérer le risque. Nous pouvons réaliser des simulations pour s’assurer que cela correspond à vos objectifs. Retrouvez notre Guide meilleures SCPI 2023